Assemblage #14

Le point de départ de cette exposition est le dispositif mis en place. Il est simple à énoncer et à observer, toutes les pièces présentées sont lumineuses. Comme des projecteurs, elles permettent de voir et d’être vu. Elles signalent leur présence et soulignent ou perturbent celle des autres. La lumière reste le trait d’union des œuvres entres elles mais aussi avec le spectateur. Véritable médiateur, elle installe le dialogue et invite au voyage.

«la lumière est indispensable à la vision, et tient une part importante dans le bien-être et la vie sociale.La lumière a une forte valeur symbolique; permettant de percevoir les objets avant de les toucher, elle s’associe, dans toutes les cultures humaines, à la connaissance. (wikipedia)»

La lumière est multiple quand les artistes s’en emparent. Ils la façonnent, la transforment, jouent de ses propriétés. Signature graphique et sculpture chez Claude Lévêque, elle est pour Aurélie Pétrel un outil de révélation. Phénomène ou apparition dans le travail du duo 300CE, c’est l’interprétation du signal qui est à l’oeuvre chez Charlotte Seidel. Par son utilisation de la lumière (noire), Nicolas Tubéry sublime le principe de projection et parle de peinture pendant que de son côté, Luis Terán la manipule comme une matière remplissant un vide. Ensemble ils illuminent l’espace de Julio, et ce white cube devient temporairement un phare.

Jérôme Allavena, octobre 2018